la 5 ème édition DU FESTIVAL INTERNATIONAL

DE LA CARICATURE EN AFRIQUE
  CONCOURS INTERNATIONAL DE CARICATURE FICA 2022  

FB

L'hebdomadaire Le Canard Libéré EN PARTENARIAT AVEC L'ASSOCIATION MAROCAINE
de la caricature (MAC) Et l'ASSOCIATION atLas de la caricature (AAC) organise
Festival international de la caricature en Afrique fica 2022
Règlements
Toute personne qui participe au concours souscrit aux conditions du règlement et au
Décisions du jury.
Thème : 1


   Environnement
L'homme, un danger pour la planète


Conditions de participation au concours
Le nombre d'œuvres par participant est limité à 2 (deux). Les œuvres ne doivent pas avoir été publiées, ni exposées, ni primées au Maroc ou à l'étranger.
Format : A4, 300 dpi, JPG/JPEG et techniques libres


  Date limite :
01 déc. 2022


Travaux qui ne respectent pas les conditions fixées
Dans ce règlement ne seront pas pris en considération pour la compétition.

Les prix suivants sont prévus :

Premier prix (canard).
Deuxième Prix (Afrique)
Troisième prix (coup de crayon)
six prix spéciaux


Les caricatures doivent être envoyés à :

magrebtoon@gmail.com

FORMULAIRE D'INSCRIPTION

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Du fait de sa participation aux concours, l'auteur prête ses oeuvres aux organisateurs d'expositions. Les œuvres envoyées restent à la disposition des organisateurs pendant deux ans.
• Les membres du jury seront considérés comme des participants à l'exposition
Et représentent leur propre pays.
Leurs noms seront automatiquement ajoutés à la liste des participants
(Ils participeront uniquement à l'exposition, Pas en compétition (juste participation d'honneur).
• Les œuvres peuvent être utilisées à des fins promotionnelles
(Imprimerie, sites internet, journaux, affiches, cartons d'invitation...)
Sans l'autorisation de l'artiste et sans aucun paiement.

hommage Mohamed Filali

thème 2: portrait satirique Du caricaturiste Mohamed Filali

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Mohamed Filali, natif d’Essaouira en 1949, à l’âge de 19 ans, décide de « monter » à Rabat pour y chercher fortune, armé de ses seuls talents de perdues. Nous sommes en 1969. Et comme il fallait bien gagner sa vie, le jeune Mohamed proposa quelques caricatures au quotidien l’Opinion.

Séduits par le coup de crayon aussi audacieux qu’intelligent, les dirigeants de l’organe de l’Istiqlal allaient rapidement l’embaucher.

Et voilà, Mohamed, bombardé dessinateur caricaturiste, qui se fait rapidement remarquer par des planches de plus en plus osées. Il se rappelle toujours de sa première caricature clairement engagée : le dessin représentait un homme et son petit garçon qui lèvent les yeux vers un personnage flottant dans les airs, une serviette à la main. Ce dernier ressemblait étrangement au ministre des Finances de l’époque. Dans les bulles, l’enfant disaità son père « Regarde papa, il vole ». « Mais il vole quoi ? », répondait le père. « C’est passé sans que la censure ne s’en mêle », se souvient Mohamed Filali.

Rencontre avec la censure

Une bonne raison pour s’enhardir et oser des dessins de plus en plus incisifs. « Les autorités étaient toujours promptes à censurer les écrits. Mais c’était plus compliqué quand il s’agissait de dessins. Ce n’était après tout que des « mikiates ! » Cela durera jusqu’au jour où il commettra une case ouvertement anti-américaine, critiquant l’engagement des Etats-Unis au Viet Nam ; puis une autre attaquant le gouvernement algérien. Il n’en fallait pas plus pour que l’on s’intéresse plus à son cas. Mohamed Filali échappe à une tentative d’enlèvement, et l’exposition « accidentelle » de sa voiture lui causera quelques brûlures, mais coûtera sa vie à la personne qui l’accompagnait.


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