Quelle mouche bleue a piqué cet édile fraîchement « ré intronisé », qui a eu l’arrogance d’étaler dans ses couloirs, une attitude basse et révoltante à l’endroit d’un citoyen et artiste caricaturiste oranais présent dans les services de son cabinet. Cette déplaisante algarade, s’est déroulé la matinée du 3 décembre au sein du siège de l’APC d’Oran, M. le maire s’est laissé emporter sans raisons évidentes par l’usage d’énoncés indignes, de bafouilles marmonnées aussi offensants à mon endroit. Un meilleur éclairage de l’opinion sur cette insolite scène ou de cette boulette municipale, en précisant que je n’ai absolument rien sollicité préalablement du maire, ni avoir introduit une quelconque demande d’audience auprès de son secrétariat. J’étais seulement là assis, conférant dans le bureau du chargé de la communication de son cabinet, M. A Bendenia, suite à un rendez-vous pris préalablement, et qui avait trait avec « Oran Mon Humour » l’expo qui se tient depuis le 18 octobre à la régie communale. A l’arrivée du maire, ce responsable, voulait révérencieusement procéder à présenter son invité comme l’exige tout protocole administratif, hélas, dans sa suffisance, le premier magistrat de la commune d’Oran m’assaillit par sa mésestime attentatoire à ma dignité de citoyen et d’artiste, devant ses mentors, restants de marbre. Surpris et agacé, par un tel affront, je n’ai pas réagi face à une telle une impéritie, après avoir compris l’origine de la provocation gratuite, car elle avait probablement un lien avec les salons d’exposition et les défilés médiatiques de mes caricatures politiquement saugrenues sur les élus. Mes Chers Concitoyens, j’avais gros dans le cœur et j’ai voulu réagir à cet acte immoral par une lettre publique, rappelant à cet « élu du bon petit peuple », son statut de premier magistrat de la commune d’Oran, comptable devant lui demain, et qui doit s’interdire à l’avenir de tels graves écarts de comportements et de langage avec ses concitoyens. Pour rappeler à l’attention de notre maire les malveillances, et leurs paradoxes, là, où j’ai vécu agréablement des moments charges de relents bénéfiques d’usages respectueux dans les relations publiques, humaines et institutionnelles dans les salons culturels et officines internationaux. C’est dans ces pays de hautes voltiges culturelles et économiques, que j’ai eu l’honneur de représenter dignement ma ville et mon pays, en exposant mes caricatures et de communiquer librement avec autant de sommités culturelles et politiques. En interpellant ce responsable, de respecter les notions élémentaires d’élégance d’un homme politique et de savoir-faire dans les relations avec ses administrés, elles sont profondément fondées sur les règles morales, le respect des personnes et des institutions. Ce sont des constantes que vous auriez dû vous en imposer au moins l’essentiel, à défaut d’une exemplaire attitude digne d’un magistrat dont rêve le peuple de la plus grande commune d’Algérie. Par : Nour El Yakine FERHAOUI Artiste, Dessinateur de presse et Reporter international
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